Pour être positif dans la vie, un individu peut adopter des stratégies concrètes et progressives qui agissent à la fois sur son mental, son corps et ses relations. Voici une approche structurée :
1. Cultiver un état d’esprit positif:
Pratiquer la gratitude : Noter quotidiennement 3 choses pour lesquelles on est reconnaissant. Cela recentre l’attention sur le positif.
Réécrire les pensées négatives : Remplacer les jugements (« Je déteste mon travail ») par des constats neutres et des solutions (« Quelques aspects de mon travail sont répétitifs, mais j’apprends à m’organiser mieux »).
Visualiser le positif : Imaginer une journée idéale, même en temps de stress, pour activer des réponses cérébrales associées à l’espoir.
2. Prendre soin de son corps:
Bouger régulièrement : 30 minutes de marche ou de yoga libèrent des endorphines, améliorent l’humeur.
Alimentation équilibrée : Limiter les aliments ultra-transformés (liés à des baisses de moral) et privilégier oméga-3, fruits et légumes.
Sommeil réparateur : Une routine de coucher régulière et un environnement propice (obscurité, silence) favorisent un cycle veille-sommeil sain.
3. Construire des relations nourricières:
Choisir son entourage : Passer du temps avec des personnes encourageantes et éviter les « vampires émotionnels ».
Aider les autres : Offrir un sourire, un écoute active, ou un geste concret renforce le sentiment d’utilité.
Poser des limites : Dire « non » sans culpabiliser pour protéger son énergie.
4. Cultiver la résilience face aux défis:
Décomposer les problèmes : Au lieu de se sentir submergé, identifier des étapes actionnables (« Je commence par X, puis je verrai Y »).
Pratiquer l’acceptation : Utiliser la formule « Et si… » pour se recentrer : « Et si ce défi m’apprenait à être plus créatif ? »
S’inspirer : Lire des biographies de personnes surmontant des obstacles (Nelson Mandela, Malala) pour se rappeler que l’espoir triomphe souvent.
5. Créer du sens et du plaisir:
Identifier ses valeurs : Écrire ce qui compte vraiment (famille, créativité, justice) et aligner ses choix quotidiens dessus.
Allouer du temps aux passions : Même 15 minutes par jour de musique, lecture, peinture, ou jardinage réactivent la curiosité.
Célébrer les petites victoires : Fêter un projet terminé, une peur surmontée, même symboliquement (un café savouré, une note positive).
6. Limiter les sources de poison:
Déconnecter des réseaux sociaux : Limiter l’exposition aux comparaisons sociales et aux contenus anxiogènes.
Éviter le rumination : Noter ses inquiétudes sur un carnet pour les « extérioriser » et les aborder à un moment choisi.
Dire adieu au « devrais » : Remplacer « Je devrais maigrir » par « Je m’engage à marcher 3 fois par semaine » pour réduire la pression.
7. S’ouvrir à l’impermanence:
Pratiquer la pleine conscience : Méditer 5 minutes par jour pour observer les émotions sans les juger.
Accepter les émotions négatives : Elles font partie de la vie ; les étiqueter (« Je ressens de la tristesse ») réduit leur impact.
Rire souvent : Regarder une comédie, écouter des blagues—le rire libère des hormones du bien-être.
En résumé :
La positivité n’est pas l’absence de difficultés, mais la capacité à y répondre avec agilité et bienveillance envers soi-même. Comme un muscle, elle se renforce par des actions répétées, même petites. Commencer par un seul petit changement (ex. : gratitude matinale) peut déclencher un cercle vertueux.